Menu
Libération

La piste s'ouvre aux étoiles

Article réservé aux abonnés
publié le 21 septembre 2000 à 4h35

Sydney envoyé spécial

«C'est notre piscine», titrait en une un journal australien au lendemain de l'ouverture des épreuves de natation. Qui pourra revendiquer la propriété de la piste du stade olympique à l'issue de la semaine d'athlétisme qui démarre cette nuit ?

Pérec contre Freeman

Les caprices de diva de Marie-Jo Pérec plongent la presse australienne dans un mélange de perplexité et d'excitation. La rencontre est programmée en finale lundi matin (heure française). Les deux femmes entrent en lice dès demain pour les séries. Pérec, qui joue les Arlésiennes, n'a pas daigné planter ses pointes à Narrabeen, lieu de retraite des athlètes français, s'entraînant seule avec son entraîneur allemand, Wolfgang Meier. Les responsables de l'athlétisme français encaissent son absence. «C'est une bonne question», a répondu mardi Philippe Lamblin, président de la Fédération française d'athlétisme à un journaliste australien qui lui demandait pourquoi la triple championne olympique n'était pas présente à la conférence de presse de l'équipe de France. Freeman, elle, se plie à toutes les obligations liées à son statut de bonne conscience de l'Australie. Elle s'inquiète auprès des journalistes : «J'espère que vous traitez Pérec avec gentillesse.» La Française n'a couru qu'un 400 mètres cette saison. Ce qui n'inquiète pas grand monde en équipe de France. Ni François Pépin, qui fut son premier entraîneur : «Elle vaut une seconde de mieux que Freeman.» Ni Jacques Piasenta, son deuxième coach : «Le