Plus les JO avancent, plus Marie-José Pérec justifie le surnom que les journalistes australiens ont collé sur son dossard : Greta Garbo. Fuyante à son arrivée à Sydney, l'athlète française, invisible après avoir refusé de séjourner dans le Village olympique avec les autres athlètes et de côtoyer ses équipiers au camp de base de l'équipe de France, a mystérieusement quitté Sydney hier, en compagnie de son entraîneur et son compagnon. Estimant qu'elle était «en danger», la triple championne olympique a fui son hôtel, sans préciser sa destination ni sa participation aux Jeux. «Marie-José a fait l'objet de nombreuses menaces, tant en se promenant qu'en se rendant à l'entraînement, a précisé son agent, à Paris. Elle a préféré ne plus sortir de sa chambre, sinon pour s'entraîner. Mercredi matin (à Sydney), un individu a frappé à sa porte sous prétexte de lui remettre un paquet. Marie-José, constatant qu'il n'avait rien à lui donner, lui a demandé de partir. Mais l'homme a poussé la porte d'un coup de pied pour entrer dans sa chambre.» L'intrus ne se serait pas laissé intimider par la menace de police et aurait déclaré que «cela ne servirait à rien, car il la retrouverait où qu'elle soit». Après une période de doute due à des douleurs au tendon d'Achille, Pérec, 32 ans, tentera de remporter à Sydney un troisième titre consécutif sur 400 m après ses succès à Barcelone (1992) et Atlanta (1996), où elle avait aussi remporté le 200 m. Hier soir, son agent refusait d'évoquer le forfait
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publié le 21 septembre 2000 à 4h35
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