La famille des prêts bonifiés vient de s'agrandir. Le Pass-Travaux, petit dernier des dispositifs aidés il est né en août 1998 , touche depuis cet été une clientèle beaucoup plus large. Les comités interprofessionnels du logement (collecteurs du 1 % logement) qui le distribuent ont, depuis juillet dernier, les coudées plus franches. Alors que les prêts relevant du 1 % logement ne sont normalement accessibles qu'aux salariés des entreprises qui cotisent au fonds, le Pass-Travaux peut être réclamé par tous les salariés, même ceux des firmes de moins de dix employés. A une condition toutefois : qu'elles appartiennent au secteur privé non agricole.
Le taux du Pass-Travaux est plutôt séduisant. Il culmine à 1,5 % (hors assurances et garantie), quand le moindre prêt à l'habitat dépasse allégrement, en ces temps de remontée des taux, les 6 ou 7 %. Faveur supplémentaire : il n'y pas de frais de dossier. Le plafond du Pass-Travaux est de 60 000 francs. Il est remboursable sur dix ans, modulable et destiné à toutes sortes de rénovation. Les travaux de mise aux normes (comme la création d'une salle de bains), d'économies d'énergie, de revêtement (pose d'un parquet, d'un carrelage ou de papiers peints), ou encore les travaux d'entretien courant. Pour déposer sa demande, le candidat s'adresse à son entreprise lorsqu'elle cotise au 1 %. Sinon, il contactera l'organisme collecteur (ou CIL) le plus proche. Le prêt peut être cumulé avec d'autres sources de financement bon marché, comme les