Aujourd'hui, les pilotes, au même titre que leurs passagers, subissent la saturation de l'espace aérien. Nous espérons que la Direction générale de l'aviation civile, avec qui nous sommes en discussion permanente, étudie les solutions .
Concernant les aéroports et l'assistance au sol, c'est peut-être aux compagnies clientes des sociétés qui assurent le fonctionnement des aéroports de se donner les moyens pour moderniser le système d'embarquement et de débarquement. Dans l'avenir immédiat, le personnel au sol devra apporter une assistance plus soutenue aux passagers pour qu'ils ne se trouvent pas perdus au milieu d'immenses aéroports, et surtout qu'ils s'installent dans les avions sans être irrités. Tout le reste devra suivre, comme les assistances à l'avion lui-même (avitaillement, entretiens techniques, services de restauration, bagagistes, etc.) pour que le pilote soit débarrassé de tous les goulots d'étranglement qui existent dans ces services actuellement et qui participent au retard des avions.
Car la qualité des services a une influence sur le comportement des passagers. Il faut noter que le transport aérien concerne aujourd'hui une population toujours plus large et que cette tendance va s'accentuer, avec des types de comportement plus variés et complexes. Les contraintes de vols modernes (retards, interdiction de fumer, vols surbookés, temps de vols, etc.) multiplient les sources de conflit. Les pilotes demandent donc une réglementation, au moins européenne, pour pe