Ils ont commencé avec dix clients chacun. Puis le bouche à oreille, les mailings, les annonces dans la presse spécialisée, leur affaire s'est développée. Aujourd'hui, Franck du Cailar et Thibaut de Breyne, anciens skippers devenus courtiers au sein de Nouvelles Croisières, se proposent de faire les intermédiaires entre loueurs de bateaux et vacanciers en mal de navigation. Les deux gaillards sont donc bien placés pour juger de l'évolution du marché de la plaisance locative. Du côté des pays où il fait chaud, et pour des coûts qui s'échelonnent entre moins de 20 000 F la semaine et plus de 300 000 F sur des yachts d'exception. Entretien.
Bateaux. «Aujourd'hui, les bateaux ont tellement évolué que tout le monde s'aperçoit qu'il est presque plus facile de barrer un voilier que de conduire une voiture. Avec les enrouleurs de foc, de grand-voile, le pilote automatique, des barres comme des volants, des propulseurs d'étrave, les bateaux sont devenus de véritables caravanes... Et ceux qui découvrent ce monde s'aperçoivent alors que la voile, c'est sympa, que les sensations, les joies de la navigation sont vite là.»
Marins. «D'une certaine manière, la plaisance s'est démocratisée. Fini les cap-horniers avec la pipe et le caban. On va de l'avocat ou du chef d'entreprise qui a de gros moyens et offre des vacances à toute sa famille jusqu'au type qui relève des compteurs pour EDF et qui bénéficie d'un CE solide, capable d'envoyer à prix tirés une dizaine d'agents sur un même bateau. On e