Cette nouvelle année commence, comme d'habitude, pleine de nouvelles. Quelques bonnes, plusieurs mauvaises et un petit nombre de très mauvaises. Nous sommes aujourd'hui 170 millions de Brésiliens à dépendre de notre compétence et des humeurs de l'économie globale. Les nouvelles provenant de l'économie américaine ne sont pas mauvaises. Le seul doute est de savoir si le pays hégémonique, avec son énorme force d'entraînement sur l'économie mondiale, enregistrera une croissance de 2,5 % ou de 3 %. En comparaison avec les 5 % de 2000, il s'agit d'une chute sensible mais pas d'un désastre; c'est plutôt un «soft landing» (atterrissage en douceur, ndlr) qu'un crash. (...) La moyenne de croissance globale va baisser de 4,8 % à 3,6 %. En fait, nous avons quelques nuages noirs à l'horizon mais pas d'ouragan en vue. Chez nous, la plus grande préoccupation est certainement la balance commerciale. Nous sommes entrés dans le rouge, après deux ans d'équilibre précaire postdévaluation, ce qui n'a rien de bon. Les exportations ont certes augmenté mais les importations ont augmenté beaucoup plus.(...) La reprise de la croissance a produit plus d'emplois, bien que souvent précaires, mais la baisse du revenu moyen ne garantit pas encore l'expansion de la masse salariale. Il y a eu d'importants investissements privés dans des projets d'infrastructures, mais la consommation continue à avancer comme un crabe, de biais.(...) L'inflation restera faible et, si aucune tempête ne se forme dans les océan
Analyse
Bonnes, mauvaises et très mauvaises nouvelles
Article réservé aux abonnés
par Gilberto Dupas
publié le 3 janvier 2001 à 21h28
(mis à jour le 3 janvier 2001 à 21h28)
Dans la même rubrique