Au début de l'an 2000, une de nos journalistes, Zhao Wei, a suivi une équipe de la télévision Phoenix (de Hong-kong, ndlr) pour un voyage à travers le monde, à l'aube du nouveau millénaire. A son retour à Pékin, un confrère lui a demandé : «Tu as visité onze pays, tu es passée par la Grèce, l'Egypte, l'Inde, l'Iran, etc. Parmi ces anciennes civilisations, qui, à ton avis, a le plus d'espoir dans l'avenir ?» Sa réponse, après une courte réflexion : «Je pense que c'est la Chine.»
Zhao Wei vient de publier un livre dont la conclusion est que la civilisation chinoise est une de celles qui ont le plus de souplesse et de vivacité. Au premier jour de l'an 2001, nous aurons la même conclusion que Zhao Wei. Après être tombé pendant près de cent ans dans la dépravation, après avoir connu la lutte et avoir vu le sang couler, le peuple chinois voit déjà l'espoir du redressement de sa civilisation. Nous pouvons en trouver de nombreuses preuves dans des chiffres abstraits, dans l'amélioration progressive du niveau de vie, dans les regards des étrangers. Un siècle est une unité que l'humanité adopte pour mesurer le temps, il permet de faire un bilan des comportements humains. Regardons le siècle de la Chine : quelle est la règle intrinsèque de la renaissance du peuple chinois après toutes ces vicissitudes ? Notre réponse : le travail dur et inlassable.Le chemin glorieux du Parti communiste chinois pendant quatre-vingts ans en est une preuve : le travail dur est la cause la plus simple et la