Dans l'état de choc dans lequel le monde entier s'est retrouvé plongé depuis mardi 11 septembre, une série d'événements ont été reportés, des voyages ont été annulés, des hommages célébrés, des lieux désertés. Voyage sur une planète secouée.
Les agendas politiques, culturels, sportifs ont presque tous été bousculés. A commencer par le sommet de l'ONU sur les droits de l'enfant, prévu du 19 au 21 septembre à New York.
En France, le gouvernement a préféré jouer la sécurité en supprimant les Journées du patrimoine, qui devaient se dérouler ce week-end. En Allemagne, pour la première fois dans son histoire, le Bundestag (Chambre basse du Parlement) a interrompu son débat le plus important de l'année, sur le budget 2002. L'ouverture au public du Musée juif de Berlin prévue mardi 18 a été annulée. Tous les meetings de la campagne électorale pour les élections locales du 21 octobre à Berlin et, partout à travers le pays, des centaines de fêtes et de spectacles ont aussi été reportés. En Grande-Bretagne, la confédération syndicale britannique a écourté son congrès d'une journée en signe de deuil. Tous les défilés prévus à New York dans le cadre de New Fashion Week ont été annulés. Enfin, les assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, prévues les 28 et 29 septembre à Washington, ont elles aussi été annulées.
Le monde sportif s'est montré plus divisé sur l'opportunité ou non de maintenir les compétitions à venir. Si l'Union européenne de foot (UEFA) a décidé de reporter les m