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Libération

La Drôme. A la mode depuis dix ans

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Le Lubéron saturé, le marché n'a cessé d'augmenter.
publié le 3 octobre 2001 à 1h09

La Drôme n'a pas attendu le TGV Méditerranée pour doper son marché immobilier. Depuis une dizaine d'années, les fermettes s'arrachent. La Drôme provençale (au sud) figure parmi les régions les plus recherchées pour les résidences secondaires.

Conjoncture. «Peut-être y a-t-il un tout petit effet TGV, s'interroge Jean-Paul Caty, président de la chambre Drôme-Ardèche de la Fnaim, mais je ne suis pas sûr. Je suis même très dubitatif. Le TGV ne peut qu'amplifier, au mieux, un mouvement déjà bien lancé.» L'immobilier a commencé à grimper lorsque le Lubéron, plus au sud, s'est retrouvé bien plein et quasiment inabordable. Les clients sont alors remontés pour prospecter du côté de la Drôme provençale, où les prix ont augmenté. «Aujourd'hui, l'accélération des transports peut profiter à ceux qui avaient déjà choisi, mais je ne pense pas qu'elle soit un facteur déclenchant, ajoute Jean-Paul Caty. Je crois beaucoup plus à l'effet 35h, qui permet de grouper sa semaine sur quatre jours, et autorise à chercher quelque chose plus loin de chez soi.»

Le TGV, de toute façon, passait déjà à Valence, même s'il était un peu plus long et s'arrêtait en centre-ville, alors que la gare se trouve désormais dans la campagne drômoise.

Effets Le gain de temps est plus sensible dans le nord de la Drôme, où les habitants de Romans par exemple économisent une vingtaine de minutes dans le train, plus une petite demi-heure de voiture de la gare à chez eux. Pour autant, le marché reste atone. «Il n'y a absolumen