Menu
Libération

Nantes. Le boom de l'hôtellerie

Article réservé aux abonnés
publié le 3 octobre 2001 à 1h09

L'arrivée du TGV à Nantes date de 1989. Contrairement au Mans où les abords de la gare en ont profité pour développer un quartier d'affaires au plus près des quais, Nantes n'avait pas remodelé son quartier gare, enclavé entre l'historique Jardin des plantes et le canal de la rivière Erdre. L'ouverture de la gare au sud n'a été qu'une facilité d'accès vite coiffé d'une architecture, d'un hôtel et de bureaux de locations de voitures. Sans effet sur le potentiel immobilier du secteur, cerné par le canal, les réseaux de rails et des friches ferroviaires.

Hausse. Seul changement côté nord, l'Hôtel de la Vendée et ses 94 chambres sont fermés pour travaux. Réouverture en janvier. Le Trois étoiles remanié va faire grimper ses tarifs de 50 %. «L'atout du TGV s'est trouvé revalorisé par les retards des avions dans la liaison Nantes Paris», estiment les propriétaires du plus grand trois étoiles du centre.

L'effet TGV est aussi visible sur le stationnement. Construit en 1975, le parking de 587 places situé au nord de la gare est vite plein le matin. Les clients pressés de sauter dans leur wagon n'hésitent pas à laisser la clé de leur véhicule aux agents du parking qui se chargeront de garer leur voiture.

La première grosse opération urbaine près de la gare est le Grand projet de ville, qui reliera au centre le quartier populaire de Malakoff, jusqu'ici coincé entre voies ferrées et pénétrante bordant la Loire. Trois équipes d'urbanistes viennent de présenter leurs idées aux habitants du qua