Comme toute première, celle de l'euro sur le marché grec a connu sa dose d'angoisse et de nervosité. Mais, au final, la performance a été satisfaisante. Le premier test a eu lieu dès les premières minutes du jour de l'an, quand des milliers de personnes sont allées se procurer des euros aux distributeurs automatiques, devant lesquels se sont formées de longues files d'attente.
Pour l'essentiel, l'alimentation en euros s'est effectuée normalement, les sièges des banques surveillant, via des logiciels spéciaux, les liquidités de chaque machine afin d'intervenir en cas de besoin. Les seuls problèmes techniques signalés ont été imputés à la surcharge du réseau ou au fait que certaines banques émettrices n'avaient pas encore basculé vers l'euro à l'heure H.
Ce sont surtout les billets de 20 euros qui ont été retirés aux premières heures. «Il s'agissait surtout de retraits de familiarisation avec la nouvelle monnaie», a diagnostiqué un responsable. La plupart des Grecs ont surtout veillé à avoir des réserves en drachmes chez eux pour faire face à leurs besoins. Les premiers échanges en euros, surtout dans les taxis, les kiosques et aux péages d'autoroutes, n'ont pas été sans problèmes, à cause du temps perdu avec les conversions. Les distributeurs ne donnant pas de billets de moins de 20 euros, les petits achats sont difficiles puisqu'il y a encore pénurie de piè ces. Un phénomène surtout imputé à la réticence des petits commerçants à se procurer les sachets de pièces d'euros.
Un cha