Neuf Luxembourgeois sur dix préfèrent la monarchie constitutionnelle à une république, selon un sondage.

La monarchie constitutionnelle du grand-duché a le vent en poupe. Neuf Luxembourgeois sur dix la préfèrent à une république. L'image du nouveau couple grand-ducal qui vient de souffler la première bougie de son règne y est pour quelque chose. Un sondage n'est qu'un sondage. Certes. N'empêche que ça ne court pas les rues, des chefs d'Etat ­ despotes et dictateurs exceptés ­ dont la cote de popularité flirte avec les 90 %. C'est pourtant le cas du grand-duc Henri plébiscité par presque neuf personnes sur dix, alors que le pourcentage des républicains reste risiblement faible. Et s'il faut sans doute mettre un bémol aux résultats de l'enquête réalisée entre les 11 et 16 octobre dernier ­ à un moment donc où l'onde de choc des attentats de New York rapproche sans doute les citoyens de leurs souverains ­, le verdict n'en est pas moins sans appel: les Luxembourgeois, dans leur grande majorité, ne préfèrent pas seulement le grand-duc à un président en tant que chef de l'Etat, ils ne veulent pas entendre parler de régime présidentiel. Cela dit, ce sondage s'est en quelque sorte déroulé à froid, sans véritable enjeu, sans remise en cause, en dehors, par exemple, d'un référendum qui aurait présupposé une campagne politique des pour et des contre. Nul doute que, si les républicains avaient rué dans les brancards, aiguisé leurs arguments, éperonné la fibre antimonarchiste, le résultat