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Libération

Trois jours pour hier et demain

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Marque de fabrique des Trans, une affiche mêlant soigneusement valeurs sûres (peu) et parfaits inconnus (beaucoup). La 25e édition ne fait pas exception.
publié le 2 décembre 2003 à 2h09

Soirée anniversaire

avec Bauchklang, Denez Prigent, Danyel Waro, Stephan Eicher, Arno, Minimal Compact, Bérurier Noir, Philippe Pascal...

Jeudi au Liberté haut et bas (19 h 45, complet) et à l'Ubu (18 h 20)

Si elle reste résolument tournée vers l'avenir, cette 25e édition ne pouvait se dérouler sans clins d'oeil. A l'affiche de la première journée d'un marathon de trois jours et de longues nuits durant lequel se produiront près de 80 artistes, on retrouve plusieurs compagnons de route des Transmusicales. Des styles et des approches musicales souvent radicalement différentes, comme aime les confronter un festival viscéralement éclectique. Le même soir, sur la scène du Liberté, on retrouvera l'ensemble vocal autrichien Bauchklang, dont le groove urbain produit uniquement avec la bouche a été une des surprises récentes du festival, et Denez Prigent, l'un des chanteurs les plus primés de Bretagne. Le Brestois donna ici son premier concert devant un public rock et ressentit un choc si fort en découvrant la rave de clôture qu'il décida de confronter ses gwerzioù (complaintes) ancestrales à la musique électronique actuelle.

Aux côtés du Réunionnais Danyel Waro, du Suisse Stephan Eicher, qui chantera les chansons de son premier album récemment réédité, et du Belge Arno, dont certains se souviennent encore des éructations proeuropéennes de 1983 avec son groupe TC Matic, deux reformations inattendues marqueront également cette soirée anniversaire : Minimal Compact et Bérurier Noir. Les pr