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Libération

Pourquoi ils veulent rester.

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Trois services du journal sont menacés d'externalisation. Au risque de porter atteinte à la relation avec nos lecteurs.
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publié le 26 novembre 2005 à 4h40

Trois des services de Libé devraient être externalisés. En partie, ou entièrement, selon le plan de relance présenté par la direction le 21 novembre. Trois services, soit quatorze employés, qui continueraient à fournir un service au journal en étant salariés d'une autre entreprise. Soit deux personnes sur trois au service informatique du site web de Libé, huit sur quatorze à l'inspection des ventes, et les quatre salariées du service abonnement. Tous sont de ceux qui créent un lien d'affection entre Libé et son lectorat. Leur externalisation, c'est un «non-sens», ils n'en veulent pas. Service par service, ils s'expliquent.

Les abonnements.

Elles sont quatre, Maguy, Marie, Christelle, Christine. Elles bichonnent les abonnés, réexpédient les numéros qui ne sont pas arrivés, suspendent les livraisons le temps des vacances... Elles fidélisent les nouveaux abonnés, confortent les anciens, et créent une «relation de proximité» au quotidien, entre Libé et ses abonnés. Résultat : 3 000 abonnements de plus en cinq ans. Avec l'externalisation viendrait le temps «des lecteurs qui poireautent dix minutes au téléphone avant qu'on leur réponde», des «abonnés pour deux mois, qui ne sont pas fidélisés.» D'un service bien moins personnalisé, bien moins Libé, aussi.

L'inspection des ventes.

Eux étudient, quotidiennement, les résultats des ventes de Libé partout en France, auscultent ses succès et ses échecs. Les huit inspecteurs de terrain que compte Libération sont tous visés par l'externalisati