A Hanovre. Aujourd'hui, 21 heures (TF1) : Italie / Ghana
«L'Italie va payer ses méfaits sur le terrain.» Droit dans ses bottes, Franz Beckenbauer, le président du comité d'organisation du Mondial allemand, a prévenu : s'il y a une nation à qui rien ne sera épargné dans ce tournoi, c'est l'Italie. Tout le monde le sait, la squadra azzura est arrivée en Allemagne entourée du scandale de la décennie, dans un nuage d'arbitres achetés, de joueurs-parieurs dégénérés, de dopage éhonté. Histoire de faire diversion, les joueurs italiens tombent comme des mouches depuis qu'ils ont foulé le sol allemand : Zambrotta est out, Gattuso blessé, Nesta s'est fait mal, Totti pas encore rétabli, Del Piero fantomatique. Et, comme si cela ne suffisait pas, l'Italie, pour son premier match dans le tournoi, va se présenter face aux Black Stars du Ghana. Soit l'équipe africaine la plus «italianisée» de cette Coupe du monde, et de loin. Côté ghanéen, trois joueurs, et pas des moindres, stationnent dans le Calcio : Kuffour à la Roma, Muntari à l'Udinese et Gyan à Modène, en série B. Par ailleurs, Stephen Appiah et John Mensah, autres pièces maîtresses du Onze africain, ont chacun connu trois clubs en Italie avant de s'envoler vers d'autres cieux. Pour un championnat qui emploie au grand maximum une vingtaine de joueurs africains (un chiffre ridicule en comparaison des championnats français, belge ou anglais), c'est énorme.
«J'en repère».
S'il est peut-être ambitieux de parler de filon, au moins existe-t-