Dans la presse mexicaine, on a tendance à s'en battre l'Aztèque de ce Mexique-Angola, faut pas se raconter de bobards. El Universo récite l'éternel refrain des matchs «faciles» : «La priorité, c'est la victoire.» Le journaliste Abraham Guerrero joue même les poètes : «Marquez est motivé. Il a "respiré" le but face à l'Iran, maintenant il veut la mettre au fond.» Marquez est défenseur, pour mémoire.
En prévision de ce match-formalité, le quotidien Esto a su trouver la parade : dégoulinant de bons sentiments, il rappelle la détresse d'Oswaldo Sanchez : «Mon coeur est détruit» (son père est décédé au début de la compétition, ndlr). Puis, tabloïdal à souhait, il s'attarde sur le tabagisme compulsif du sélectionneur, La Volpe : «Il fume comme un désespéré, il est capable d'enfumer l'ambiance n'importe ou et à n'importe quel moment.» Roberto Velazquez, enfin, dans Milenio, développe une théorie au scalpel : «La brutalité est un recours que les Angolais utilisent naturellement pour ramollir leur adversaire. Un match au couteau entre les équipes qui ont commis le plus de fautes dans la compétition est à prévoir» (29 et 23 fautes, respectivement, ndlr).
Côté angolais, évidemment, la confrontation est loin d'être prise à la légère. Selon l'agence de presse Angonoticias, «les Palancas veulent faire plier les Mexicains», développant toutefois le sujet avec moins d'ambition : «La sélection est obligée d'accrocher le match nul, car la qualification pourrait véritablement se jouer face à l'I