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Libération
Interview

«La confiscation du ballon sera la clé»

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par Javier Prieto Santos et Edouard SIDOKPOHU
publié le 17 juin 2006 à 21h29

Brésil- Australie

Après une courte victoire contre la Croatie, le Brésil inquiète autant qu'il continue de faire fantasmer. «Le Brésil avait une grande pression sur les épaules étant donné son statut d'ultra-favori, d'autant que, pour une fois, les autres gros ont réussi leur entrée. Même si le premier match n'a pas été fantastique, l'équipe va monter en puissance», rassure Pablo Correa, l'entraîneur nancéen. Frédéric Antonetti, coach de l'OGC Nice, colle d'entrée au sujet : «Le Brésil va reprendre le même schéma tactique que contre la Croatie. Un 4-4-2 classique, où les Brésiliens vont avoir à coeur de faire tourner la balle pour fatiguer le bloc défensif australien.» Dans cette optique, la présence des deux meneurs désaxés, Kaká et Ronaldinho, s'avère cruciale. Correa : «Ronaldinho joue par éclats, ce n'est pas un n010 à l'ancienne, et Parreira a compris qu'il était plus efficace sur le côté. Kaká, lui, a des caractéristiques différentes, mais va également très vite. Or cette vitesse est mieux exploitée sur les côtés que dans l'axe, où il y a beaucoup de trafic et peu d'espaces.» De leur côté les Australiens vont devoir trouver une solution pour contrer cette mobilité, en privilégiant le combat physique. «L'équipe d'Hiddink va sans doute jouer avec un bloc très bas pour ralentir les attaques adverses et procéder en contre. Mais ça va être difficile pour eux de tenir tout le match. A tout moment Ronaldinho et Kaká peuvent faire la différence en percussion ou sur des frappes