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Libération

Contre le Portugal, le Mexique rêve d'un match sans but

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publié le 21 juin 2006 à 21h30

A Gelsenkirchen

Aujourd'hui, 16 h (M6)

Mexique/Portugal

Six avril 1969. Le Portugal rencontre le Mexique pour du flan. 0-0 score final. Depuis, rien. Trente-sept ans plus tard, le match n'a plus rien d'amical : la sélection mexicaine joue son avenir en Coupe du monde et se satisferait d'un score nul et vierge, synonyme de qualification. Ça sent la passe à dix : Borgetti sur le flanc et un bataillon défensif emmené par Rafael «Zapata» Márquez, charnière centrale à lui seul, milieu défensif, premier relanceur et artificier occasionnel dès qu'il s'agit d'en coller une de loin. Sauf que le Blaugrana craint pour sa tignasse. Ce soir, en face, il y aura les «coiffeurs» portugais.

La tête en huitièmes, Scolari, le coach brésilien du Portugal, a décidé de titulariser ses seconds couteaux. Exit les Figo, Deco, Cristiano Ronaldo et Pauleta. Ce soir, Boa Morte, Hélder Postiga et autres Simão vont rentabiliser le voyage. «Je change ceux qui ont un jaune», commence Scolari, qui remarque au passage que l'arbitrage aurait été plus sévère contre ses troupes... Puis le sage explique : «Ce match est une préparation au prochain tour. On peut perdre, l'important c'est d'être qualifié et de rassurer l'équipe dans son ensemble. C'est un discours que j'avais déjà tenu avec le Brésil en 2002. La différence, c'est que le Portugal est un petit pays, géographiquement parlant, et qu'il ne possède pas le réservoir de talents du Brésil.» Entre les lignes, il faut comprendre que, si le Portugal perd, ça sera