Question posée le 13 novembre 2019 par @__perestroika__
Quatre ans après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, vous nous aviez sollicité au sujet d’une vidéo circulant alors en ligne, évoquant l’action d’un escadron de gendarmes mobiles (EGM) le soir des attentats. Deux ans plus tard, nous revenons sur le sujet, grâce à des témoignages inédits que nous avons collectés.
Le reportage au sujet duquel vous nous interrogiez a été diffusé par Russia Today. Il évoquait «de nouvelles zones d’ombre […] dans l’enquête sur le Bataclan». La vidéo de la chaîne financée par le gouvernement russe s’accompagnait de ce commentaire : «26 gendarmes qui surveillaient le domicile de Manuel Valls [le soir du 13 novembre 2015] ont fait irruption au Bataclan, armés de Famas [des fusils automatiques, ndlr] et ont extrait un otage, puis ils ont reçu l’ordre de sortir du Bataclan, de cesser d’intervenir.»
26 gendarmes qui surveillaient le domicile de @manuelvalls ont fait irruption au #Bataclan armés de Famas & ont extrait un otage, puis ils ont reçu l’ordre :
— Nacéra (@NasNacera) November 13, 2019
-de sortir du bataclan
-de cesser d’intervenir
-Le GIGN sur place a aussi reçu l’ordre de ne pas intervenir #13Novembre pic.twitter.com/9b7QKmfYpD
La vidéo de RT date de juin 2018. Le propos du tweet est celui d’un avocat de la famille d’une des victimes du Bataclan. Interrogé par la chaîne, il déclare que le 13 novembre 2015 «il y avait à proximité du Bataclan un escadron de gendarmerie qui était affecté à la surveillance du domicile personnel [du Premier ministre] Manuel Valls. Cet escadron de gendarmerie est immédiatement alerté et va se déplacer sur place, équipé de Famas. Il va intervenir, il va rentrer dans le Bataclan, il va en extraire un otage, une femme. Il va pouvoir,