Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
CheckNews

Les voitures remplacées par la prime à la conversion sont-elles revendues dans d'autres pays?

Pour bénéficier du dispositif, le véhicule doit être... détruit.
Valéry Giscard d'Estaing est au volant de sa voiture le 05 mai 1974 à Chanonat dans le Puy de Dôme. Photo AFP (AFP)
publié le 20 novembre 2018 à 16h29

Question posée par babette le 20/11/2018

Bonjour,

Nous avons raccourci votre question, qui était ainsi rédigée: «Que deviennent ou que deviendront les voitures rendues aux concessions automobiles pour bénéficier de la prime de conversion? Seront-elles revendues sur les marchés d'occasion dans d'autres pays en Europe de l'Est ou en Afrique de l'Ouest?»

Le dispositif de la prime à la conversion, qui permet de bénéficier d'une somme d'argent de la part de l'Etat pour s'acheter un véhicule moins polluant, comporte une condition incontournable: la destruction du véhicule que vous voulez remplacer.

Pour bénéficier de l’aide, le professionnel chargé de sa mise au rebut devra ainsi vous remettre un «certificat de destruction». Impossible, donc, de revendre la voiture en Europe de l’Est ou en Afrique. Ni vous ni le démolisseur qui vous la reprendra.

À noter que le gouvernement, en réponse au mouvement des gilets jaunes, a tout récemment doublé la prime (de 2000 à 4000 euros) pour les ménages modestes, et étendu le dispositif à tout automobiliste effectuant un trajet domicile travail supérieur à 60 kilomètres. Les véhicules repris (et détruits) doivent être antérieurs à 1997 pour les véhicules essence. Concernant les diesels, ils doivent avoir été immatriculés avant 2006 pour les ménages non-imposables et avant 2001 pour les ménages imposables et les professionnels.