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Que se passerait-il si Macron démissionnait ?

En cas de démission du Président, et dans l'attente de nouvelles élections, l'intérim serait exercé par Gérard Larcher, président du Sénat.
Emmanuel Macron à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 5 novembre. (Photo Pascal Bastien pour Libération)
publié le 7 décembre 2018 à 11h20

Question posée par Frenchie le 07/12/2018

Bonjour,

Nous avons reformulé et raccourci votre question, qui était à l'origine : «Que se passerait-il si Macron venait à démissionner ? Comment serait choisi.e le.la président.e par intérim ? Dans quel délai de nouvelles élections présidentielles auraient-elles lieu ? Merci d'avance».

Sur son site internet, vie-publique.fr répond à cette question.

En cas de démission du président de la République, ce qui semble être la revendication de nombreux gilets jaunes, l’intérim du chef de l’Etat serait exercé par le président du Sénat jusqu’à l’élection d’un nouveau président. En l’occurrence, Gérard Larcher, des Républicains.

Avant la mise en place de la Vème-République, cet intérim était exercé par le président de l’Assemblée nationale.

Le président par intérim ne dispose toutefois pas de la totalité des prérogatives dévolues au président de la République : il ne peut pas soumettre de projet de loi au référendum, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale ou procéder à une révision de la Constitution.

Selon l’article 7 de la Constitution, de nouvelles élections doivent avoir lieu entre 20 et 35 jours suite à la démission.

Dans l’Histoire de la Vème République, un seul président a démissionné: Charles de Gaulle en 1969, après l’échec de son référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, qui proposait d’introduire des représentants des organisations professionnelles et syndicales au sein des conseils régionaux. L’intérim avait alors été assuré par Alain Poher.

Cordialement