Question posée par Bernard le 21/04/2019
Bonjour,
Lundi 15 avril, l'agence de presse Ansa a publié une dépêche, reprise par la presse italienne, indiquant que Sandro Gozi, ancien secrétaire d'État chargé des affaires européennes sous le gouvernement Renzi, membre du parti démocrate et désormais vingt-deuxième sur la liste LREM pour les élections européennes, est sous le coup d'une enquête pour avoir effectué une activité de «conseil fantôme» pour la Banque Centrale de Saint-Marin, qui lui a rapporté 220 000 euros.
L'Ansa note que l'enquête, menée par le commissaire de la loi de la République de Saint Marin, Alberto Buriani, suspecte Sandro Gozi et la directrice de la Banque centrale de Saint-Marin, d'avoir collaboré entre eux afin de pousser «le Conseil d'administration de la Banque centrale de Saint-Marin à conclure un contrat avec Gozi pour une consultation qui s'est avérée fictive». L'enquête a été diligentée à la suite d'une plainte qui aurait été déposée en décembre, note la presse italienne.
Le candidat LREM Sandro Gozi a réagi dans la presse italienne à cette information : «Personnellement, je peux affirmer avec certitude que je n'ai reçu d'informations judiciaires à ce sujet. Cela ne me surprend pas. En fait, l'activité de conseil dont nous parlons, ne peut se livrer à aucune critique car elle relève de mon domaine professionnel habituel et cette mission m'a été confiée par le conseil d'administration de la Banque centrale de Saint-Marin, dans le strict respect de ses procédures». Selon lui, ces accusations visent à le «discréditer après l'annonce de ma candidature. En tout état de cause, je suis serein car la l'intégrité de mon travail me protège».
Cordialement