Menu
Libération
CheckNews
Vos questions, nos réponses
CheckNews

Les syndicats ont-ils des réserves pour compenser la perte de salaire des grévistes?

Article réservé aux abonnés
Les initiatives de caisses de grèves varient selon les syndicats. Depuis 2016, plusieurs d'entre eux ont recours aux cagnottes en ligne.
Assemblée générale intersyndicale devant la gare du Nord, jeudi. (Cyril ZANNETTACCI/Photo Cyril Zannettacci pour Libération)
publié le 8 décembre 2019 à 10h33

Question posée par le 05/12/2019

Bonjour,

Votre question fait référence au mouvement de contestation sociale qui a débuté jeudi. Dans ce contexte de grève reconductible, vous nous interrogez sur la capacité des syndicats à compenser les pertes de salaires des grévistes, notamment dans les transports publics, qui ne perçoivent pas de rémunération durant les jours de mobilisation.

Plusieurs syndicats mettent en place ce qu'on appelle communément des «caisses de grève» mais leurs modalités - et leur portée - varient considérablement d'un organisme à un autre. En la matière, la CFDT est de loin la confédération la plus outillée. C'est d'ailleurs la seule qui bénéficie d'une caisse nationale d'action syndicale (Cnas) financée par une partie des adhésions, depuis plus de trente ans. Son rôle : assurer un soutien en cas de conflit mais surtout, désormais, financer des aides juridiques individuelles et collectives. Concrètement, la Cnas est en mesure de verser aux grévistes une indemnité de 7,30 euros