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La baisse du nombre de chômeurs en 2019 est-elle due à la hausse des radiations ?

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Si la hausse des radiations administratives a été importante en pourcentage au quatrième trimestre 2019 (+6% sur un an), elle reste marginale en valeur absolue.
A Montpellier, le 3 janvier 2019. (PASCAL GUYOT/Photo Pascal Guyot. AFP)
publié le 29 janvier 2020 à 16h44

Question posée par Thomas le 28/01/2020

Bonjour,

Le nombre de demandeurs d’emploi en France métropolitaine a baissé de 55 700 en catégorie A (sans activité), au quatrième trimestre 2019, selon les chiffres publiés lundi par Pôle Emploi, ramenant le nombre de chômeurs à 3,3 millions dans cette catégorie. Soit une baisse de 1,7% sur trois mois et de 3,1% sur un an. En intégrant les catégories B et C (activité réduite), le nombre d’inscrits a diminué de 87 700, en baisse de 1,6% sur trois mois et de 2,9% sur un an, réduisant le total d’inscrits dans ces trois catégories à 5,44 millions. Cette embellie (catégories ABC) bénéficie surtout aux moins de 25 ans et, dans une moindre mesure, aux 25-49 ans, alors que le nombre d’inscrits de plus de 50 ans reste quasi stable sur l’année 2019.

Face à cette baisse importante du nombre de demandeurs d’emploi, de nombreux militants LFI, mais aussi la direction de la CGT, ont opposé la hausse du nombre de radiations administratives, jugeant ainsi cette diminution du nombre de chômeurs partiellement artificielle.

Et de fait, la hausse du nombre de radiations pour les catégories ABC au quatrième trimestre a été importante : +6%.

Faible volume de sorties

Première remarque, cependant : le volume des radiations administratives ne constitue qu’une part assez faible de l’ensemble des sorties de Pôle Emploi. Au quatrième trimestre 2019, ces 45 800 radiations ne représentaient que 8,6% du total des départs de Pôle Emploi (533 600). Du coup, la hausse de 6% des radiations administr