Question posée par Kat le 29/01/2020
Bonjour,
Vous nous saisissez après la diffusion d'une courte vidéo sur Twitter, visionnée près de 85 000 fois. Sur ces images, une femme s'exprime à propos des attentats du 13 Novembre, dans le cadre d'une réunion publique. Elle dit avoir été «confrontée de très près à l'attentat du Bataclan» et dénonce une «censure très forte» au sujet de l'islam, notamment dans la prise en charge thérapeutique, au sein des groupes de parole de victimes, puis à l'hôpital.
J'ai été hospitalisé suite a l'attentat du #Bataclan Bataclan les médecins n'acceptent pas que vous puissiez être critique envers l'Islam pic.twitter.com/bAGILy1R54
— AvecJeanMessiha (@AvecJeanMessiha) January 26, 2020
On peut ainsi l'entendre dire : «Nous avons été placés dans des groupes de parole de huit personnes à peu près et la psychologue que nous avions pour animer le groupe de victimes était de confession musulmane (murmures dans la salle). Donc, nous n'avions pas le droit, au cours de ces échanges, de prononcer le mot islam. C'était le mot tabou.» Elle indique aussi : «Toutes les familles musulmanes qui ont subi des perquisitions abusives, ont été défendues par les associations de victimes qui défendaient les personnes qui ont été impactées par le drame du Bataclan (sic). Donc on se retrouvait avec deux combats presque antinomiques.» Puis, au sujet d'un séjour à l'hôpital : «J'ai été hospitalisée suite à l'attentat et même à l'hôpital, les médecins vous demandent de vous réconcilier avec l'islam. Ils vous demandent si aujourd'hui, vous avez encore du ressentiment ou si vous avez une perception plus paisible, plus apaisée de l'islam. Même au sein