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Sur les réseaux sociaux, les syndicats policiers bafouent-ils le devoir de réserve ?

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Même en tant que représentants du personnel, les syndicats policiers sont tenus à un certain devoir de réserve. Mais beaucoup choisissent de s'en affranchir.
Policiers, illustration. (SEBASTIEN BOZON/Photo Sébastien Bozon. AFP)
publié le 25 juin 2020 à 17h16

Question posée par Marjorie le 20/06/2020

Bonjour,

Votre question porte sur l’activité des syndicats policiers en ligne et plus particulièrement à travers les réseaux sociaux.

Le 22 juin, une levée de boucliers a suivi les propos de la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, interrogée sur France 3 au sujet de l'infirmière Farida C., violemment interpellée lors de la manifestation des soignants à Paris et filmée en train de jeter des projectiles sur les forces de l'ordre. Une phrase de cette interview – «Je ne saurais pas expliquer à mes enfants s'il est normal ou pas de jeter des pierres sur les forces de l'ordre» – isolée, laissait entendre que Sibeth Ndiaye justifiait les violences à l'encontre des policiers. Alors même que l'intégralité de sa déclaration se positionnait en défense des forces de l'ordre. Les syndicats de police ont, pour la plupart, réagi sur la base de propos tronqués.

Le syndicat Alliance, fort de ses 13 500 abonnés sur Twitter, a notamment diffusé une vidéo faite maison mettant en exergue la phrase controversée et demandé la démission de la porte-parole, en tweetant : «Plutôt que de prendre la parole,