Question posée le 25/07/2020
Bonjour,
La cour d'appel de Paris a rendu, le 8 juillet, un arrêt relaxant le musicien Ibrahim Maalouf. Fin 2018, il avait été condamné en première instance par le tribunal de Créteil à quatre mois de prison avec sursis et à 20 000 euros d'amende pour agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans.
Les faits se sont déroulés au mois de décembre 2013, lorsque Léa (1), 14 ans, originaire de Sète (Hérault), effectue son stage de troisième dans la société de production d’Ibrahim Maalouf à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). La justice s’est penchée sur un baiser entre l’homme et l’adolescente – reconnu par les deux parties – ainsi que sur un deuxième baiser et des attouchements, démentis par Maalouf. Restent, par ailleurs, des SMS échangés à la suite du stage de Léa, dont la teneur est discutée par les deux camps, mais sur lesquels la justice n’était pas saisie.
Un an après ce stage, le père de Léa et son médecin généraliste se manifestent auprès du procureur de Montpellier, qui confie l'enquête préliminaire au commissariat de Sète. L'adolescente est auditionnée plus de deux ans après les faits, début 2016. Le dossier est transmis au parquet de Créteil en octobre de la même année. Ibrahim Maalouf est placé en gard