Question posée par Charles P. le 24/10/2020
Meurt-on moins du Covid-19 aujourd’hui qu’au début de l’épidémie ? Le pronostic vital des cas graves est-il meilleur ? Les médecins de terrain, après avoir passé près d’une année aux prises avec le virus, et après avoir vu défiler des milliers de patients contaminés, l’espèrent. Et évoquent des progrès dans la prise en charge des malades. Le phénomène semble se vérifier dans les statistiques disponibles.
Précisons, au préalable, qu’il n’est pas possible, en dehors des modélisations, de connaître précisément, et de manière globale, la part des personnes infectées qui meurent du Covid-19. Cela supposerait de disposer du total exact des décès liés au virus (ce qui n’est pas évident), et surtout d’une vision exhaustive du nombre de personnes infectées (ce qui est encore bien plus compliqué).
Il existe en revanche des données précises sur la mortalité, à l’hôpital, des personnes atteintes du virus. On peut ainsi dire, depuis le début de l’épidémie, quel est le taux de mortalité des patients hospitalisés avec le Covid, et comment ce taux a évolué dans le temps. Plusieurs études, consacrées à la première vague, indiquent ainsi que le pronostic vital des patients s’est nettement amélioré depuis le début de l’épidémie. Qu’il s’agisse des patients hospitalisés en général, ou ceux placés en service de réanimation.
Baisse de la létalité hospitalière au cours de la première vague…
En moyenne, environ 20% des patients hospitalisés avec le Covid-19 sont décédés lors de la première vague,