Question posée le 22/12/2020
Dans le match qui oppose les supporteurs de l'hydroxychloroquine au reste du monde, les conflits d'intérêts sont devenus l'argument massue. La praticienne médiatique Karine Lacombe, opposée au protocole de traitement préconisé par le docteur Didier Raoult, est particulièrement pointée du doigt, en raison de ses liens financiers avec certains laboratoires (Gilead Sciences par exemple, qui commercialise le remdésivir, un temps envisagé comme traitement alternatif à l'hydroxychloroquine pour soigner le Covid-19).
Il n'aura évidemment pas fallu attendre la crise sanitaire actuelle pour interroger la question de l'influence des industriels pharmaceutiques. En 2011 déjà, le scandale du Mediator provoquait un début de prise de conscience. A l'ère du Covid, le débat se déporte. Et se cristallise autour des médias, des plateaux de télévision et des personnalités médicales qui y sont régulièrement les invitées. Dans ce contexte, vous nous saisissez précisément sur les liens financiers entre l'industrie pharmaceutique, la presse et les médias, à partir d'une capture d'écran issue du site EurosForDocs.
«Simple comme chou»
D'abord, que peut-on dire de cette plateforme ? Jusqu'à présent confidentielle, elle a récemment gagné en visibilité, bénéfician