Question posée le 07/01/2021
Du jamais-vu. Mercredi 6 janvier, à l'issue d'un meeting de Donald Trump visant à dénoncer une «élection volée», plusieurs centaines de ses partisans ont envahi le Capitole, engendrant des scènes de grande violence.
Dans la foule, certains personnages se sont largement distingués, entraînant, sur les réseaux sociaux, une course à l'authentification. Des comptes ont même été créés afin de répertorier les différents visages des assaillants et tenter de les identifier. Le mot d'ordre : «Identifiy them, arrest them» («identifiez-les, arrêtez-les»).
Le FBI, de son côté, a créé une page dédiée pour que les internautes puissent lui transmettre les images de ces «personnes qui incitent activement à la violence à Washington DC», afin qu'elles soient poursuivies. Selon le chef de la police de Washington, 26 personnes ont été arrêtées «sur le sol du Capitole», au cours de cette émeute et quatre autres sont décédées.
If you have witnessed unlawful violent actions, we urge you to submit any information, photos, or videos that could be relevant to the #FBI at https://t.co/NNj84wkNJP. pic.twitter.com/W2d95QvIfL
— FBI Washington Field (@FBIWFO) January 7, 2021
Alors que certains observateurs ont tenté de minimiser, voire de nier l’implication de soutiens de Donald Trump dans ces événements, il apparaît clairement que plusieurs de ces profils correspondent à des militants des mouvements QAnon (complotisme d’ultra-droite) ou des Proud Boys (néofascistes et misogynes).
Jake Angeli, le Shaman QAnon
Avec sa coiffe cornue de bison, son torse recouvert de tatouages et son visage peinturé aux couleurs du drapeau américain, ce manif