C'est une bataille rangée, et le réseau social Parler est en train de la perdre. Deux fronts ont été ouverts contre la plateforme, refuge de l'extrême droite depuis plusieurs mois. D'un côté, les géants de la tech américaine ont coupé les applications, et même l'hébergement, de cette espèce de Twitter où grenouillent notamment ultra-conservateurs et complotistes. De l'autre, un groupe d'internautes s'est employé à recenser et archiver l'ensemble des contenus qui y étaient hébergés (près de 60 téraoctets de données à l'heure où ces lignes sont écrites).
Parler, fondé en 2018, a notamment gagné en visibilité en 2020. Un refuge pour les internautes les plus militants, mis en avant l'été dernier aussi bien par le sénateur libertarien américain Rand Paul que par la figure de la droite de la droite française, Marion Maréchal. Objectif : «Contourner la censure de Twitter.»
L'audience de Parler semble avoir de nouveau augmenté en novembre 2020, remarque l'observateur de l'extrême droite et de la sphère complotiste Tristan Mendès France : avec