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La présence des variants anglais et sud-africain sur le territoire français sera l'un des principaux éléments sur la table pour décider d'éventuelles nouvelles mesures. Sur ce sujet, le ministre de la Santé, Olivier Véran, ne fait pas de secrets : «Si ça ne baisse pas, si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment. Et cela s'appelle le confinement», a-t-il répondu au Parisien vendredi après l'avoir déjà annoncé sur le plateau de TF1 la veille.
Le sort des Français tient donc – en partie – aux capacités de surveillance des nouvelles formes du virus. Jusqu'à récemment, les données sur la circulation de ces variants par les réseaux de surveillance virologiques étaient plus que parcellaires. Seulement quelques dizaines d'échantillons positifs étaient envoyés chaque semaine pour être séquencés, c'est-à-dire pour que le génome du virus et ses éventuelles mutations soient analysés. Face à la menace d'un scénario à l'anglaise, les autorités ont dû mettre un coup d'accélérateur. L'activité de séquençage a été augmentée en passant d'environ 62 virus séquencés par le CNR (Centre national de recherche) début décembre à plus de 450 un mois plus tard,