Ce n’est pas encore un retour à la situation d’avant Covid, mais la tendance est là : en 2023, l’écart entre le secteur privé et la fonction publique concernant le nombre d’absences pour raison de santé s’est resserré, passant à 1,7 jour par personne et par an en moyenne (en défaveur du public), contre 2,8 jours en 2022, selon le rapport 2024 sur l’état de la fonction publique.
Un mouvement qui affaiblit un peu plus encore les propos du ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian qui, le 29 octobre sur RTL, dénonçait «une augmentation significative de la moyenne du nombre de jours d’absence par agent public, qui est passée à 14,5 [en 2022, ndlr] alors qu’il y a quelques années, on était à 8. C’était à peu près la même chose privé-public il y a quelques années, aujourd’hui on a une vraie divergence, c’est-à-dire qu’il y a un écart qui s’est creusé entre le public et le privé. Et donc face à cette situation, je ne peux pas ne pas agir.» Et de prôner alors un allongement de un à trois jours la période de carence durant laquelle les agents publics ne seraient pas indemnisés