C’est un des volets sur lesquels François Bayrou a aussi dû se défendre. Auditionné mercredi 14 mai par la commission d’enquête sur la prévention des violences dans les établissements scolaires, le Premier ministre a tenté de s’expliquer sur des subventions votées par le conseil général (ancien nom du conseil départemental) des Pyrénées-Atlantiques à la fin des années 90, alors qu’il en était le président.
Au cours de l’audition, le sujet est abordé à trois reprises. La première survient lorsque le Premier ministre est interrogé sur son intention de porter plainte pour diffamation, annoncée le mardi 11 février à l’Assemblée nationale. «Avez-vous porté plainte en diffamation, et si oui contre qui ?» l’interroge le rapporteur Paul Vannier.
«J’ai hésité, répond Bayrou. Mon intention était de porter plainte contre les organes de presse qui avaient annoncé que j’avais donné un million d’euros à Bétharram cette année-là. C’est un article de Mediapart, autant que je m’en souvienne. C’était faux, j’avais l’intention de porter plainte», continue le Premier ministre, qui explique ne pas l’avoir fait pour