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Affaire Cendrillon : les casseroles de l’évêque de Dax, symbole de l’inertie de l’Eglise face aux violences

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Nicolas Souchu, l’évêque du diocèse dacquois, affiche son soutien aux anciens élèves du collège Cendrillon, victimes de violences physiques ou sexuelles. Il a été accusé plusieurs fois d’avoir fermé les yeux dans des affaires mettant en cause des religieux.
L'établissement scolaire privé Notre-Dame du Sacré Cœur, dit «Cendrillon», à Dax dans les Landes, le 28 février 2025. (Sarah Witt/Libération)
publié le 11 mars 2025 à 14h37

Depuis la révélation de l’affaire «Cendrillon» à Dax (Landes), il se trouve au premier plan et n’a pas hésité à communiquer auprès des médias pour dire son indignation et son soutien aux victimes. Les dizaines de témoignages d’anciens élèves du collège privé catholique des Landes concernant des traitements violents, des agressions sexuelles et des viols de la fin des années 50 aux années 80 par des religieux et des laïcs au sein de l’établissement, lui font dire que «c’est terrible», «très choquant». Monseigneur Nicolas Souchu, évêque d’Aire-et-Dax chargé de la conduite de ce diocèse, exprimait ainsi au micro d’Ici Gascogne le 26 février son «soutien aux personnes victimes». Et insistait sur le fait qu’on ne pouvait pas «tolérer tous ces drames successifs».

Selon lui, «l’Eglise tout comme l’enseignement catholique ont la responsabilité de faire toute la lumière sur les faits que l’on connaît, de coopérer avec la justice». Le religieux de 66 ans appelle aussi la parole à se libérer : «Ce sont les victimes qui ont la main sur leur prop