Parmi les «inconnus» ayant rejoint, depuis ce week-end, le gouvernement Barnier, Anne Genetet, 61 ans, jusqu’ici députée des Français de l’étranger (circonscription de l’Europe orientale, la Russie, l’Asie et l’Océanie), a décroché le ministère de l’Education nationale. Une nomination qui la propulse à la tête d’une administration de plus d’un million d’agents publics. Et qui ne manque pas de faire grincer des dents les syndicats, désolés du profil de leur nouvelle tutelle, considérée comme une «erreur de casting» et accusée de ne «rien connaître ni de près, ni de loin, au sujet de l’école et du système éducatif».
Le CV de la nouvelle ministre est en effet quelque peu déroutant. Après une première moitié de carrière en lien avec sa formation médicale, elle a consacré près d’une dizaine d’années, avant la députation, à des cours de cuisine et de premiers secours à destination de domestiques.
Rapidement après sa nomination à l’Education, des internautes ont ainsi fait circuler, sur les réseaux sociaux, des captures d’écran d’un groupe Facebook pour expatriés français à Singapour, cité-Etat où elle réside. Des extraits de posts – datant de 2013 à 2015 – où Anne Genetet fait la retape pour des conseil