Les canaux Telegram «FR DETER» sont désormais clos. Ces différents groupes départementaux réunissant des identitaires radicaux dans toute la France, des catholiques intégristes aux néonazis, se sont évaporés. Le ministère de l’Intérieur, qui assure que le canal était sous surveillance depuis plusieurs mois, a annoncé que ses services «travaillaient aux suites judiciaires à donner, en lien avec l’autorité judiciaire». D’ores et déjà, les nombreuses captures d’écran et les bouts de discussions sauvegardés avant la fermeture des canaux permettent d’en savoir plus sur plusieurs de leurs membres, dont certains «étaient déjà connus des services de renseignement», a affirmé une source policière à l’AFP. Parmi les plusieurs milliers de participants, certains, moins précautionneux que d’autres, ont laissé traîner des éléments (photos, noms ou pseudonymes sur les réseaux sociaux, biographies) rendant possible une identification. Apprentis militaires, policiers, bénévoles ou lycéens : CheckNews a recoupé les informations disponibles sur ces «Français deter», qui cherchaient à organiser des actions violentes contre les étrangers et d’autres minorités.
Des forces de l’ordre ?
Dès ce dimanche, Tajmaât affirm