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Après son émission sur Decathlon et les Ouïghours, «Cash Investigation» accusé de bidonnage et visé par une violente campagne de Pékin

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La répression des Ouïghours en Chinedossier
Depuis la diffusion de leur enquête début février, deux journalistes de France 2 sont ciblées par une opération de dénigrement de grande ampleur. Au cœur de ces attaques : un problème de traduction concernant la région du Xinjiang, utilisé pour discréditer le reste du travail réalisé avec le média «Disclose».
Le magasin Decathlon de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 13 janvier 2025. (Martin Lelievre/AFP)
publié le 19 mars 2025 à 9h03

L’«affaire Cash investigation» a désormais les «honneurs» de l’agence de presse officielle chinoise. Lundi 17 mars, l’agence Xinhua a publié une longue dépêche relayant des critiques visant l’émission de France 2, diffusée le 6 février, et consacrée en partie à Decathlon. L’enquête faisait état des lourds soupçons pesant sur l’enseigne sportive du groupe, accusée de profiter du travail forcé en Chine. La dépêche de l’agence chinoise, qui évoque la «crédibilité mise en cause du reportage» et pointe notamment des «erreurs de traduction» et des « allégations fabriquées », marque une nouvelle étape dans la violente controverse qui vise l’enquête de Cash Investigation et ses auteurs.

Depuis plusieurs jours, des influenceurs pro-Pékin s’en prennent en effet violemment à deux journalistes françaises ayant participé à l’enquête. Parmi eux, le youtubeur Andy Boreham, qui anime la chaîne anglophone «Reports on China», a multiplié les critiques. La vidéo du créateur de contenu basé à Shanghai – par ailleurs payé par des médias d’Etat chinois – dépasse aujou