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AstraZeneca : pourquoi les pompiers des Bouches-du-Rhône ont-ils suspendu leur campagne de vaccination interne ?

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Après avoir constaté de possibles effets secondaires chez un agent, le service départemental d’incendie et de secours du 13 a interrompu l’utilisation du vaccin de manière conservatoire.
Le Sdis des Bouches-du-Rhône a pris la décision de «suspendre provisoirement» l’utilisation du vaccin AstraZeneca à titre de «mesure conservatoire» (photo d'illustration). (Alain Jocard/AFP)
publié le 15 mars 2021 à 14h35

La nouvelle provient d’un article du site d’extrême droite medias-presse.info. Dans un article publié dimanche, ce dernier affirme que «le chef de corps des pompiers des Bouches-du-Rhône suspend toute vaccination avec AstraZeneca après de nombreux effets secondaires parmi les pompiers». Et évoque le cas particulier d’un agent qui, quarante-huit heures après une injection du vaccin AstraZeneca, aurait «fait un malaise et eu des pertes de connaissance répétées [] liées à des micro-arrêts cardiaques». «Ce pompier a été réanimé par des compressions thoraciques au centre hospitalier d’Arles et est actuellement aux soins intensifs», poursuit le média en ligne.

Un malaise deux jours après une injection

Contacté par CheckNews, le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Bouches-du-Rhône confirme avoir pris la décision de «suspendre provisoirement» l’utilisation du vaccin AstraZeneca à titre de «mesure conservatoire». Si le chef de corps du Sdis 13, Grégory Allione, est aussi le patron de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, cette décision n’est pas pour autant étendue à tous les pompiers. Elle est prise au titre de l’employeur en raison d’une situation locale et non au titre de représentant national, fait-on savoir à CheckNews.

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