Ce mardi 13 février, l’avocate israélienne Yael Vias Gvirsman a indiqué qu’une première délégation de victimes ou proches de victimes des atrocités du 7 octobre commises par le Hamas «est arrivée à la Cour pénale internationale (CPI) début février pour témoigner devant ses enquêteurs». Dans un communiqué, il est indiqué que le groupe «comprenait des familles des victimes assassinées et des témoins clés» qui ont fourni «des témoignages détaillés et soumis des preuves directes aux enquêteurs de la Cour pénale».
L’avocate précise que l’enregistrement de ces témoignages «a duré plus d’une semaine et a exigé de longues heures d’enquête. Etant donné que les enquêteurs du tribunal ne peuvent pas mener d’enquête en Israël à ce stade, cela permet de faire venir la scène du crime jusqu’à eux, une étape cruciale pour faire avancer le processus de poursuite». L’avocate assure travailler de manière «pro bono» via une ONG qu’elle a fondée et financée par les dons d’un forum des familles d’otages et de disparus, de contributions d’organisations et de donations privés.
«Objectif premier, voire unique»
Depuis mars 2021, la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur les crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens. Après l’attaque du 7 octobre par le Hamas en Israël, le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré à plusieurs reprises que la CPI pourrait poursuivre les auteurs de ces crimes en étendant le cadre de l’enquête. Dès le 13 octobre, il indiquait, auprès de Reuters, que