Une centaine de cibles militaires et nucléaires ont été touchées par des frappes aériennes israéliennes ce vendredi 13 juin. L’Etat hébreu a justifié cette attaque, qu’elle a nommée opération «Rising Lion» par ses soupçons de voir Téhéran se doter prochainement de la bombe atomique et de vouloir «détruire l’Etat d’Israël».
La presse iranienne annonce une cinquantaine de victimes, dont des civils parmi lesquels des enfants. Plusieurs décès de personnalités officielles, ciblés par Israël, ont été confirmés. Y figurent des haut gradés militaires ainsi que des scientifiques impliqués dans le programme de développement nucléaire.
Personnalités militaires
La mort de trois gradés de haut rang a été confirmée par l’armée israélienne tôt ce vendredi matin : «Nous pouvons confirmer que le chef des forces armées iraniennes, le commandant des Gardiens de la révolution islamique et le chef du commandement d’urgence iranien ont été éliminés lors des frappes israéliennes à travers l’Iran par plus de 200 avions de combat. Ce sont trois meurtriers de masse impitoyables. Le monde est meilleur sans eux.»
Mohammad Bagheri était le chef d’état-major iranien des forces armées, c’est-à-dire le deuxième plus haut placé dans la hiérarchie militaire iranienne après le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Il a été remplacé dans la foulée, par décret, par