Alors que la Russie compte encore ses morts, avec un bilan d’au moins 137 personnes tuées dans la salle de spectacle Crocus City vendredi 22 mars, pire attaque terroriste qui a touché le pays depuis 20 ans, nombre d’acteurs officiels ou commentateurs multiplient les accusations ou spéculations sur les auteurs du massacre. Moscou suggère un attentat téléguidé par l’Ukraine, Kyiv spécule sur une opération «sous faux drapeau» organisée par la Russie. Mais les différents éléments disponibles à ce jour pointent tous vers la responsabilité d’une branche de l’Etat islamique.
Début de soirée vendredi 22 mars en périphérie de Moscou, au moins quatre assaillants entrent dans une salle de concert de la capitale russe. Ils abattent des dizaines de personnes avant de mettre le feu au bâtiment, et de s’enfuir.
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L’Etat islamique a revendiqué l’attentat dans un communiqué diffusé dès le soir de l’attaque. Mais le lendemain, dans son allocution adr