Parmi les 133 otages détenus à Gaza, combien sont encore en vie, plus de six mois après l‘attaque terroriste du 7 octobre ? Cette question, qui hante Israël depuis des mois, se pose à nouveau, alors les captifs sont au cœur des négociations en cours au Caire, entre Israël et le Hamas.
Le Hamas a reçu des trois pays médiateurs – le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis – la proposition d’une libération de 42 otages contre un cessez-le-feu de six semaines, et 800 ou 900 prisonniers palestiniens. Comme lors des premiers échanges fin novembre, Israël avait «priorisé» certains otages. L’Etat hébreu a demandé la libération des femmes, femmes soldates, hommes âgés de plus de 50 ans, ainsi que des captifs malades.
Mais le Hamas, ont rapporté plusieurs médias, aurait répondu n’avoir pas suffisamment d’otages vivants pour remplir les conditions de l’accord. C’est-à-dire d’otages vivants dans les catégories demandées par Israël.
Si le chiffre de 133 otages encore en captivité circule, on sait depuis des mois qu’une partie, au moins un quart, est morte. En février, le New York Times avait révélé un rapport confirmant qu’au moins 30 otages étaient décédés. Auxquels s’ajoutaient deux otages morts en 2014 dont les corps sont restés à Gaza. Depuis, plusieurs otag