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Axa, Sanofi, Société générale… Pourquoi Oudéa-Castéra est-elle contrainte de se déporter des dossiers liés à plusieurs entreprises ?

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Selon un décret publié mardi 23 janvier, la ministre de l’Education doit rester éloignée des actes concernant six sociétés, deux associations et un établissement d’enseignement. D’autres, dont elle est pourtant actionnaire ou dont elle a été administratrice, ne sont pas concernées.
La ministre de l'Education, des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, à l'Elysée le 17 janvier. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 24 janvier 2024 à 15h50

La liste des structures ou sociétés dont doit se tenir écartée la nouvelle ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, a fait l’objet d’une nouvelle mise à jour, comme en témoigne un décret publié mardi 22 janvier.

En plus des sociétés Axa, Carrefour, Société générale, Capgemini et Sportbudiz, déjà répertoriées dans un précédent décret du 18 janvier sur ses déports, la ministre devra ne pas «connaître des actes de toute nature relatifs» à Sanofi.

Amélie Oudéa-Castéra devra aussi se tenir éloignée, comme prévu par le précédent texte, «de toute décision concernant directement l’association Fédération française de tennis [FFT], l’association Rénovons le sport français et l’établissement privé catholique sous contrat d’association avec l’Etat Stanislas».

Des décisions prises en application du décret du 22 janvier 1959, qui dispose que «le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d’intérêts en informe par écrit le Premier ministre en précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exerce