Le sujet pourrait presque devenir un marronnier. Depuis quelque temps, à l’approche de Noël, différentes villes se voient reprocher d’avoir retiré toute référence à la fête chrétienne dans l’intitulé de leurs festivités. Cette année, c’est Saint-Denis qui en fait les frais. Avec son programme baptisé «Bel hiver», la commune de Seine-Saint-Denis s’est attirée les foudres de personnalités et médias classées à droite ou à l’extrême droite.
Dès le 30 novembre, l’eurodéputée Marion Maréchal (ex-Reconquête) lançait les hostilités, sur le réseau social X, en commentant un affichage municipal qui annonçait les dates de tenue des festivités : «Aujourd’hui, ils transforment Noël en “Bel hiver”. Demain, ils enlèveront le “Saint” de Saint-Denis. Tout doit disparaître.» Puis, le 3 décembre, Julien Aubert, vice-président du parti Les Républicains, réagissait à son tour, sur la même plateforme : «Vu sur Facebook, cette photo de Saint-Denis où l’on ne souhaite plus “Joyeux Noël” ni même “Joyeuses fêtes“ mais “Bel Hiver”. Consternant.» Le lendemain, l’ancien député LR