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«Bel hiver», «Voyage en hiver» : des villes ont-elles rebaptisé leur marché de Noël pour «invisibiliser» la fête chrétienne ?

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L’extrême droite dénonce «une intention de supprimer toute connotation religieuse» à ces festivités de fin d’année. Les communes concernées expliquent qu’il s’agit d’animations dépassant le cadre de Noël.
Le Trocadéro accueille chaque année l'un des nombreux marchés de Noël de Paris. (Massimo Borchi/Getty Images)
publié le 16 décembre 2024 à 12h49

Le sujet pourrait presque devenir un marronnier. Depuis quelque temps, à l’approche de Noël, différentes villes se voient reprocher d’avoir retiré toute référence à la fête chrétienne dans l’intitulé de leurs festivités. Cette année, c’est Saint-Denis qui en fait les frais. Avec son programme baptisé «Bel hiver», la commune de Seine-Saint-Denis s’est attirée les foudres de personnalités et médias classées à droite ou à l’extrême droite.

Dès le 30 novembre, l’eurodéputée Marion Maréchal (ex-Reconquête) lançait les hostilités, sur le réseau social X, en commentant un affichage municipal qui annonçait les dates de tenue des festivités : «Aujourd’hui, ils transforment Noël en “Bel hiver”. Demain, ils enlèveront le “Saint” de Saint-Denis. Tout doit disparaître.» Puis, le 3 décembre, Julien Aubert, vice-président du parti Les Républicains, réagissait à son tour, sur la même plateforme : «Vu sur Facebook, cette photo de Saint-Denis où l’on ne souhaite plus “Joyeux Noël” ni même “Joyeuses fêtes“ mais “Bel Hiver”. Consternant.» Le lendemain, l’ancien député LR