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Bellamy, Madelin, Fillon, Lisnard… ces figures de la droite qui préfèrent déjà le RN au Front populaire

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En cas de second tour opposant un candidat RN et LFI, certains à droite appellent déjà à faire «barrage à l’extrême gauche» en votant pour l’extrême droite. Dernière étape de sa banalisation.
François-Xavier Bellamy à Cannectancourt, dans l'Oise, le 24 janvier 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 23 juin 2024 à 9h56

Pour un certain nombre d’élus LR, la question du barrage à l’extrême droite ne se pose plus : en appelant de ses vœux un accord avec le RN dès le premier tour des législatives, Éric Ciotti, président des Républicains, a basculé. Il emmène avec lui quelques soutiens de l’appareil LR, à commencer par le président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon.

Sans aller jusqu’à se jeter dans les bras du RN comme Ciotti, plusieurs autres figures de la droite ont affiché leur priorité de faire barrage à la gauche, en votant RN au second tour contre le nouveau front populaire.

Le premier a été François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, et tête de liste LR aux dernières européennes. S’il a mené la fronde contre le ralliement de Ciotti à l’extrême droite dès le premier tour, son rejet du RN n’est que relatif. Pour Bellamy, le choix à faire entre un candidat RN et LFI au second tour des législatives relève de l’évidence. «Je voterai bien sûr pour un candidat du Rassemblement national, pour faire barrage à un candidat du Front populaire», s’exclamait-il le 13 juin au