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Bipeurs piégés du Hezbollah : que sait-on des entreprises impliquées ?

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Conflit israélo-palestiniendossier
De Taiwan à la Bulgarie en passant pas la Hongrie, plusieurs sociétés sont citées comme intermédiaires ou fabricantes des objets piégés qui ont fait plusieurs morts au Liban.
Le nom de l'entreprise taïwanaise Gold Apollo apparaît au dos des appareils qui ont explosé au Liban le 18 septembre 2024 (captures d'images relayées sur les réseaux sociaux). (DR)
publié le 20 septembre 2024 à 15h54

Par où sont passés les bipeurs ? Trois jours après l’explosion, au Liban, de milliers de ces petits appareils de messagerie utilisés par le Hezbollah, qui a fait au moins douze morts et des milliers de blessés, le circuit qui a conduit ces objets piégés dans les mains des terroristes chiites libanais reste un mystère. Tout comme celui des talkies-walkies qui, le lendemain, ont causé une vingtaine de morts supplémentaires.

Sur les commanditaires de ces opérations, peu de doutes : les services secrets israéliens n’ont rien revendiqué, mais n’ont rien démenti non plus, après les accusations portées par différentes sources sécuritaires (anonymes) dans la presse américaine.

Côté logistique, en revanche, on ne connaît pour l’heure que les noms de quelques entreprises. Dont le rôle et les missions pourraient n’être que la partie émergée de la chaîne d’approvisionnement.

«Masquer les identités réelles des personnes fabriquant les bipeurs»

Première société à être mise en cause pour les bipeurs :