Dimanche 19 octobre, après le cambriolage du musée du Louvre, la question des moyens alloués à la surveillance de l’établissement s’est rapidement posée. Le soir même, au journal télévisé de France 2, Elise Muller, agente de sécurité et responsable syndicale SUD-Culture, dénonçait un manque d’effectifs : «En l’espace de dix ans, on a perdu 190 postes sur la sécurité et la surveillance au Louvre. C’est quand même 15 % de l’effectif qui a été supprimé». Dans un communiqué publié le 20 octobre, la CGT avance un chiffre proche : «Plus de 200 postes perdus en quinze ans.» Reçus mardi au ministère de la Culture, les syndicats du Louvre (CGT, SUD, CFDT, CFTC, FSU), ont ainsi dénoncé, ensemble, une baisse continue des effectifs de ce secteur.
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Cambriolage du Louvre : combien de postes de surveillants ont été supprimés depuis 2014 ?
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Les syndicats du musée dénoncent la suppression de 200 postes en dix ans. La direction n’en reconnaît qu’une cinquantaine et met en avant de récents recrutements. Des estimations qui s’opposent en raison de méthodologies différentes.
Devant «la Joconde», au musée du Louvre, à Paris, le 6 juillet 2020. (François Guillot/AFP)
Publié le 23/10/2025 à 19h19
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