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«C’est Nicolas qui paie» : d’où vient la nouvelle expression fétiche de l’extrême droite ?

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Inspirée de l’idéologie libertarienne et véhiculant des représentations racistes, la figure de «Nicolas, 30 ans», popularisée par un meme français sur les réseaux sociaux, se répand à droite et à l’étranger.
La figure de «Nicolas, 30 ans» est passée de la fachosphère sur Internet aux bancs de l'Assemblée nationale. (Jakub Porzycki /AFP)
publié le 16 juin 2025 à 18h17

«Nicolas vous remercie.» Pour Eugénie Bastié, ce message qui s’est affiché sur un terminal de paiement par carte bancaire serait une parfaite «allégorie de la France». Pour le commun des mortels, la référence peut être cryptique. Et ce n’est pas la première fois que la journaliste du Figaro met en avant ce prénom : elle l’a déjà fait dans plusieurs messages postés sur les réseaux sociaux ou même dans l’émission le Club Idées du quotidien conservateur, titrée «“Boomers” contre “Nicolas” : la France est-elle une gérontocratie ?» En mai, c’était un journaliste du média d’extrême droite Frontières qui lançait, sarcastique, «c’est Nicolas qui paie» à propos d’un sujet de doctorat qu’il jugeait fantaisiste.

Les habitués des sphères en ligne allant de la droite dure à l’extrême droite savent que ces journalistes font ici référence à «Nicolas, 30 ans». «C’est une espèce de meme, qui est née sur les réseaux sociaux, comme le décrit Eugénie Bastié sur le plateau du Club Idées. C’est l’archétype du jeune actif qui