Dans un reportage diffusé ce 26 octobre sur France 2, portant sur l’accaparement des ressources par les centres de données dans certaines régions des Etats-Unis, les journalistes affirment que, «selon les experts, faire une simple demande à l’intelligence artificielle revient à consommer 50 centilitres d’eau potable». Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires ont épinglé ce segment du reportage, assurant que l’information était notoirement fausse. Qu’en est-il exactement ?
Une étude souvent citée de façon approximative
L’association entre la valeur de «50 centilitres» et un certain volume de requêtes à des modèles d’IA figure dans une étude californienne prépubliée en avril 2023 et publiée dans une revue à comité de lecture en juin 2025. Ces travaux portent plus précisément sur la consommation d’eau associée à des requêtes effectuées sur le modèle de langage «GPT-3», qui servait alors comme support aux échanges sur l’interface ChatGPT de la société OpenAI. La notion de «consommation» d’eau y est définie comme «la quantité d’eau évaporée, transpirée, incorporée dans des produits ou des cultures